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Une table dressée sur quatre continents

8/3/5770 18.03.2010

Avant la fête de Pessa’h, le peuple juif tout entier se met à la tâche : préparer la plus belle des fêtes pour montrer au Tout-Puissant la force de Ses décrets. On nettoie, on cherche le ‘hamets et on ouvre notre porte au prophète Elie. C’est la nuit de toutes les libérations, nuit du seder durant laquelle on invite les pauvres à notre table. Une table, qui, nous allons le découvrir, peut parfois s’étendre sur quatre continents…

 

Pessa’h approche et les communautés du monde entier s’affairent inlassablement afin de trouver toute trace de ‘hamets. On tire les lits, on pousse les armoires, on passe chaque pièce au peigne fin. Mais certains n’ont pas le bonheur de connaître ces préparatifs. Certains n’ont pas le bonheur de passer un seder dans la joie. Ils ne peuvent ni déguster les plats traditionnels qui l’accompagnent ni offrir, pour la fête, un nouvel ensemble à leurs épouses.

Certains doivent se contenter de peu, parce qu’ils n’ont presque rien. Cela, David Lévy le savait. Et c’est pour cela que cette année, il ressentait une gêne. Il en fit part à sa femme qui abonda dans son sens : comment honorer la première prescription de la Hagada qui invite toute personne dans le besoin à venir partager le repas, le « ha la’hmania » que l’on doit prononcer dans la langue du pays afin que tous puissent le comprendre ?

Hanna, son épouse, comprenait le souci de son mari et admirait sa volonté d’authenticité. Cette année, il ne voulait plus que le problème reste sans réponse. David avait décidé d’y remédier mais ne savait pas comment s’y prendre. De nos jours, la pauvreté est cachée. Certains manquent de tout, et personne ne le sait. Comment parvenir jusqu’à ceux qui en ont vraiment besoin ?

 

Des milliers d’invités

 

Cette année, le Vaad Harabanim continue son œuvre grâce à son action de Pessa’h. Afin de réaliser la mitsva de « kim’ha depis’ha » (littéralement « farine de Pessa’h », allusion à la nourriture ou à l’argent que l’on a l’habitude de donner aux pauvres pour préparer Pessa’h »), l’Association de tsedaka propose d’offrir des paniers à des familles dans la tourmente financière. La valeur numérique de « kim’ha » et « pis’ha » est de 149 chacun, dont la somme donne la valeur de 298, qui est également celle de « ra’hamim », la clémence divine. Lorsqu’on agit envers les pauvres, Hachem exerce sur nous Son attribut de miséricorde.

C’est pourquoi le Vaad Harabanim, dans le souci de toujours mieux aider les nécessiteux tout en donnant du mérite aux donateurs, a mis en place une structure originale. Son action, avant Pessa’h, assure le confort psychologique des nécessiteux. Il a mis en place deux initiatives parallèles :

1/ Il envoie des bons chez les familles qui permettent d’effectuer des achats à prix réduits. Ainsi, on peut remplir son caddy, comme tout le monde, et réjouir les enfants en les faisant participer à des courses « normales ». Arrivé aux caisses, on ne paye que dix pour cent du prix des produits choisis. Toute personne qui connaît des difficultés financières peut donc aller faire ses courses sans se sentir différent.

2/ Deuxième initiative : le Vaad Harabanim envoie trois sortes de paniers directement chez les différentes familles concernées, chacune selon ses besoins. La première catégorie de panier est destiné au seder. Il contient de la viande, du vin, du jus de raisin, des matsoth, de la laitue, des légumes, de l’huile, des noix, des dattes, du liquide vaisselle et de la farine de matsa.

La seconde catégorie de paniers contient tout ce qui est nécessaire à la préparation du seder et des repas de Yom tov. Quant à la troisième, elle propose les produits pour toute la fête.

En offrant un ou plusieurs paniers aux pauvres d’Erets, par l’intermédiaire du Vaad Harabanim, vous soutenez des familles dans la détresse. Et vous réalisez l’idéal de la Hagada en ouvrant votre porte à tous, sans limitation géographique. Grâce à votre don généreux, vous conviez à votre table tous ceux qui souffrent, si lointains et si proches à la fois. En offrant un panier, vous ouvrez votre porte aux déracinés, aux victimes d’injustices, aux malades et aux miséreux. Par la magie de la tsedaka, votre maison est ouverte à tous et les pauvres, réunis en cette nuit transfigurée, sont attablés à votre table, heureux et souriants. Par votre geste, par votre don, vous avez ouvert la porte à tous ceux-là et aussi à Eliahou hanavi qui entre et vous apporte les délivrances et toutes les bénédictions. Il protège les donateurs et prépare une protection avant même que le mal n’arrive.

Lorsqu’il vit qu’une opportunité aussi rare s’offrait à lui, David Lévy prit son téléphone et s’engagea immédiatement afin d’offrir des paniers aux familles qui n’ont rien. Lui et son épouse savaient, désormais que le « ha la’hmania » de cette année serait un moment très spécial, d’élévation, d’amour du prochain et de kedoucha. Pour vous associer à David et aux milliers d’autres personnes qui se mobilisent pour leurs frères, cliquez ici.