C’est la fin de l’année. On est un peu essoufflé. On a travaillé dur et on a tous besoin de décompresser. Les dernières semaines ont traîné en longueur… C’est à un repos bien mérité que nous avons droit ! On choisit sa destination, et bientôt, c’est le grand départ. Cap sur la détente, mais aussi visa pour l’entraide…
Esther, Daniel, Elie le savent bien. Les vacances sont une occasion inespérée de recharger les batteries. Après des mois de stress, après des semaines harassantes, chacun souhaite prendre du recul. Certains après s’être battu pour de nouveaux contrats, d’autres après avoir passé les examens de fin d’année. On a tous envie de prendre le large, d’abandonner le téléphone et l’ordinateur, les factures et la circulation. Enfin un peu de soleil ! Un peu de ciel bleu ! Fini la grisaille… Pour trois jours ou pour trois semaines, l’essentiel est de déconnecter. Tout le monde a envie de remplir les batteries, que ce soit en Chine ou en Israël, à la mer ou à la montagne, pour reprendre des forces et se préparer à la nouvelle année.
Une fois le voyage organisé, il faut préparer les valises. Ce n’est pas une mince affaire surtout si les enfants sont du voyage. Cette étape est sans doute la plus compliquée. Durant tous les préparatifs, l’excitation monte. Les affaires choisies sont une bonne introduction aux jours qui vont venir : les maillots de bains, la crème solaire, les brassards de piscine… Tout évoque le farniente et le bonheur en famille. Mais certains n’ont pas la même chance. De nombreux enfants n’ont pas de valises à préparer. Pas beaucoup de changement durant l’été. Ils savent qu’ils pourront jouer au ballon dans la cour de l’immeuble. Leurs parents, eux, n’auront pas de distraction ni le temps d’y penser. Leur quotidien, même pendant la période des congés, est dédié à assurer la vie de leur famille.
Mme C. habite avec ses six enfants dans un petit deux pièces. Son époux est hospitalisé depuis des mois et elle doit s’occuper de tout afin d’assurer à ses enfants un semblant de normalité. Pourtant la situation n’est pas simple, ni financièrement ni affectivement. Mme C. doit se battre chaque jour avec les dures réalités sans jamais baisser les bras. Mais lorsqu’elle voit son fils regarder les voisins quitter la maison avec de nombreux sacs de voyage et de grandes bouées, elle sent le désespoir s’insinuer en elle. Alors de la fenêtre, elle appelle son fils : « Ce n’est pas pour nous, rentre à la maison ! ». Elle voudrait tant pouvoir changer les choses et offrir à ses enfants des vacances décentes. Son cœur se serre et elle sent perler sur ces joues des larmes amères. C’est le mois d’août et elle devra faire des heures supplémentaires. Pas pour donner à ses enfants une journée à la mer mais pour leur donner à manger.
Pourtant, comme le soleil qui illumine le monde à son levé, l’espoir peut renaître avec un simple geste. Des veuves, des orphelins, des personnes qui ont des problèmes médicaux graves ou qui sont dans une situation précaire ne sont pas abandonnés. Pour tous ceux-là, pour tous ceux qui souffrent, pour tous ceux qui n’ont plus personne, une solution existe. Durant la période estivale, si vous le voulez, nombre de nos frères auront un baume au cœur grâce à votre solidarité. Aidons-les à vivre décemment. Vos dons seront tous utiles et importants. Et lorsque sur le chemin, vous ferez la prière du voyage, vous penserez aux dirigeants spirituels de notre génération qui seront avec vous. En effet, les grands Rabbanim dédicaceront une « tefilath hadere’h » spéciale pour tous les donateurs qui par leur geste offre à leurs frères un lumineux espoir.
Alors n’hesitons pas et soutenons ceux qui en ont besoin, en cliquant ici.