Je m’appelle Raphaël, j’habite la banlieue parisienne et j’ai été victime d’un cambriolage il y a deux semaines. Je vous écris car j’ai assisté à un véritable miracle. Voici comment se sont déroulés les faits. Le lundi soir, je suis sorti avec des amis et j’ai quitté mon domicile à 20h30. Le soir, quand je suis rentré chez moi, tard dans la nuit, je n’ai pas réussi à faire entrer la clef dans la serrure. Après avoir appelé un serrurier, j’ai pénétré dans mon appartement qui était sens dessus dessous. Toutes mes affaires avaient été jetées à terre et les meubles étaient renversés. J’ai immédiatement appelé la police qui a fait un constat des lieux. Je ne possède pas d’objets de valeur et je n’étais donc pas très inquiet, malgré le choc dû à la découverte de mon appartement. Cependant, je possédais un seul objet auquel j’étais très attaché : ma guitare Ramirez de concert que m’avait offert mon père pour mes vingt ans. Cette guitare possède une valeur matérielle et sentimentale et j’étais donc très affecté. Mon ami Michaël avec qui j’avais passé la soirée me donna le lendemain un conseil que je suivis malgré mon scepticisme : faire un don pour le Vaad Harabanim. Je lui répondis : « Je veux bien faire un don mais je sais que je ne pourrai jamais retrouver ma guitare. » Sur ces entrefaites, un autre ami, Ariel, voulait depuis très longtemps que je l’accompagne au marché aux puces car il voulait acheter un meuble chez un brocanteur et sa voiture ne marchait plus. Le dimanche après le cambriolage, c’est-à-dire six jours après, je me rendis donc avec lui à la Porte de Clignancourt. Alors que nous étions en train de marcher vers le magasin où se trouvait le fauteuil qu’Ariel voulait acheter, je remarquai dans une vitrine une guitare qui ressemblait étrangement à la mienne. Je me précipitai à l’intérieur et commençai à l’inspecter. C’était bien elle ! Je n’en revenais pas. Le deuxième miracle eut alors lieu : apparemment, le vendeur ne connaissait pas la valeur exacte de la guitare ou savait qu’elle avait été volée et il me la céda pour un prix dérisoire. N’est-ce pas une histoire magique ? Merci au Vaad Harabanim et à tous les bénévoles.