Les voies de la Providence

Je m’appelle Esthie C. et j’ai vingt ans. L’an dernier, j’ai fini mes études au séminaire et j’ai commencé la période des chidou’him. Je viens d’une bonne famille, j’ai déjà des frères mariés et je pensais que je n’aurai aucune difficulté à trouver l’âme sœur. Pourtant, la suite des événements n’allait pas me donner raison. Après plusieurs propositions qui ne menèrent à rien, mes parents me présentèrent un autre jeune homme. Mais celui-ci n’avait pas le style que je recherchais et je refusais donc de poursuivre les rencontres. Les quelques mois qui suivirent furent parsemés d’embûches de toutes sortes. Et après un certain nombre de chidou’him ratés, je commençais à me désespérer. D’autant que mes amies se fiançaient les unes après les autres. Moi qui avais toujours tout réussi, je me sentais dans une spirale d’échec ! J’avais l’impression que les gens me regardaient avec pitié. Je ne savais que penser de ma situation et j’en parlais à ma jeune sœur qui me raconta l’histoire suivante : elle avait lu, peu de temps auparavant, une histoire qui l’avait beaucoup émue dans le livre publié par le Vaad Harabanim, « Une promesse, un espoir » (p. 275 ndlr) : c’était le témoignage d’une jeune fille qui avait fait un don afin que sa sœur puisse se fiancer 40 jours plus tard. Et effectivement, le 40e jour, cette dernière put entendre des « mazel tov » fuser dans toute la maison. Esthie fut touchée par cette histoire et décida de faire le don elle-même : elle adressa 55 nis, Guematria de « Kala » et pria afin de trouver son zivoug amiti.

La Providence a des voies que l’on ne peut sonder. Après une nouvelle rencontre infructueuse, je fis enfin la rencontre que j’attendais tant. Chmouel et moi pûmes également entendre de nombreux « mazel tov ». Simplement, c’était plus de 40 jours après mon don. Il faut dire que je n’avais pas fait de prière particulière concernant le nombre de jours avant lesquels je souhaitais me fiancer. Merci pour tout et tizkou le mitsvoth !