Sans calcul ni raison - Vaad harabanim : Vaad harabanim Sans calcul ni raison - Vaad harabanim

Sans calcul ni raison

Un jour de ‘hol hamoed Pessa’h, je jouais tranquillement avec mon fils avant de partir pour une excursion avec toute la famille. Je me suis levé de ma chaise, et soudain, j’ai ressenti de très fortes douleurs dans le ventre. Impossible de bouger ni de m’asseoir. Impossible de me tenir debout ou de me mouvoir. Impossible même de parler ! J’étais totalement paralysé. Lentement, je me suis dirigé vers mon lit afin de m’allonger et chaque pas me demandait un effort considérable. J’ai pensé qu’il s’agissait de simples maux de ventre. Après dix minutes de calme relatif, les douleurs ont repris de plus belles. Je me suis alors rendu en urgence à l’hôpital. Après les premiers examens, il s’est avéré que j’avais un calcul de 6.6 mm de longueur sur 5.8 mm de largeur. Les médecins de l’hôpital étaient unanimes : il fallait me faire opérer d’urgence. Le lendemain matin, je prenais encore conseil chez deux spécialistes qui donnèrent un avis similaire : un calcul d’une telle taille ne pouvait se résorber tout seul.

Je pris donc rendez-vous chez le chirurgien pour le lendemain matin. Bien qu’ayant pris cette décision, je pensais qu’il était peut-être encore possible de compter sur un miracle et que le calcul pourrait disparaître sans opération. Après quelques jours durant je ne ressentis aucune douleur, je me mis à redouter qu’elles ne reviennent car la pierre ne s’était pas dissoute. Le médecin me prévint une nouvelle fois : « Chaque instant représente un danger ». Je décidais donc de me faire opérer le dimanche suivant. C’est alors que mon fils me conseilla d’adresser un don au Vaad Harabanim. De nombreuses personnes avaient été témoins de miracles après avoir donné de la tsedaka. Je fis donc un don de 180 chekels tout en priant pour que le calcul puisse se résorber sans provoquer de douleur. Et motsé chabbath, fait extraordinaire, la pierre avait disparu !