Sauvée d’un terrible accident de la route - Vaad harabanim : Vaad harabanim Sauvée d’un terrible accident de la route - Vaad harabanim

Sauvée d’un terrible accident de la route

Toute la classe de CM2 se préparait à entrer dans le car qui devait la ramener à Jérusalem. L’excursion dans le Nord avait été une réussite : on avait marché des kilomètres, bu des litres d’eau, découvert des paysages splendides et rapporté des photos aussi inédites que cocasses : la mora, durant la visite au zoo, tenait un serpent vivant dans les mains, Tsipora avait un coup de soleil rouge écrevisse sur le nez, Sarah semblait suspendu dans les airs grâce à un effet d’optique tout à fait surprenant. Mi’hal, l’une des meilleures élèves de la classe, monta dans le car et s’assit juste derrière le conducteur afin d’avoir le meilleur angle de vue possible. Malgré la fatigue, elle voulait profiter des derniers instants de cette journée mémorable. Elle observait attentivement le magnifique coucher de soleil sur le Lac de Tibériade. Bientôt, toutes ses camarades s’endormirent. Même les moroth somnolaient, tant la journée avait été mouvementée. Mais Mi’hal ne voulait pas perdre une seule image des paysages qui défilaient devant elle. Malgré le ronron du moteur de l’autocar qui agissait comme un véritable soporifique, elle gardait les yeux bien ouverts et luttait contre le sommeil.

 

Soudain, elle remarqua que le chauffeur fermait les yeux par intermittence et semblait même être pris de somnolence. Mi’hal n’avait que 11 ans et ne savait pas comment faire. Elle n’osait ni secouer le chauffeur ni réveiller sa mora. De plus en plus anxieuse, elle contemplait, impuissante, les événements se dérouler sans savoir comment intervenir. L’autocar pouvait à tout moment tomber dans un ravin ou provoquer une collision avec un autre véhicule. Mi’hal se retournait sans cesse vers l’arrière de l’autocar. Mais toutes ses copines dormaient. Elle ne savait ni à qui demander conseil, ni vers qui se tourner. Et pourtant, elle avait pleinement conscience du danger. Elle se rappela alors que sa mère avait déjà plusieurs fois adressé des dons au Vaad Harabanim, avant d’affronter des situations difficiles. Elle décida donc de donner 20 chekels, afin de trouver une solution.

 

Dès qu’elle eut prononcé son engagement à haute voix, Mi’hal, qui scrutait depuis de longues minutes toutes les passagères, vit que l’une des institutrices était en train de se réveiller. Elle fonça vers elle et lui expliqua la situation. La mora se leva et courut vers le chauffeur afin de le sortir de sa torpeur. Mi’hal poussa un grand soupir de soulagement et remercia D.ieu de l’avoir sauvée.