Sésame, ferme-toi ! - Vaad harabanim : Vaad harabanim Sésame, ferme-toi ! - Vaad harabanim

Sésame, ferme-toi !

Qui n’a jamais souffert de la perte de ses clefs ? Ce petit objet si commun peut parfois revêtir une importance capitale. M. Zvi H., directeur d’un lycée à Jerusalem, faisait chaque soir la tournée de l’établissement afin de fermer, avec son passe, les portes de toutes les salles de classe. Ce soir-là, il devait rendre à l’un de ses amis « Hivtahti Venochati », le livre du Vaad Harabanim qui relate les délivrances personnelles des donateurs de la caisse de tsedaka. Il avait découvert les témoignages de tous ceux qui avaient profité d’une aide divine providentielle après s’être engagé à verser des dons à cette association. Il avait lu cet ouvrage avec intérêt et venait de le terminer. Il prit donc le livre sous le bras et commença à inspecter les classes afin de voir si tout était en ordre. Puis il chercha dans sa poche le passe qui permettait de fermer les portes à clef. Après avoir plongé plusieurs fois la main dans chacune de ses poches, il s’aperçut que la clef ne s’y trouvait pas. Il retourna dans son bureau, regarda dans les tiroirs et sur le crochet qui servait à pendre les clefs. En vain. Le passe avait disparu. Il était d’autant plus contrarié que ce passe était unique. Dans les salles de classes, il y avait du matériel coûteux et des ordinateurs. Il fallait donc à tout prix verrouiller les portes. Il ne savait comment sortir de ce mauvais pas. Il n’entrevoyait qu’une seule solution : appeler un serrurier. Mais cette option prendrait un temps considérable et serait coûteuse.

 

Machinalement, il prit le livre du Vaad Harabanim pour le reposer sur son bureau. En revoyant le livre, la solution lui apparut clairement. Il fit immédiatement un don de 180 chekels au Vaad Harabanim avant de se lancer dans une nouvelle inspection du lycée. Il sortit de son bureau et commença à longer les couloirs. Un jeune élève se dirigeait vers lui. Il avait oublié son écharpe dans la classe. Le directeur lui demanda si, par hasard, il n’avait pas aperçut une clef. « Justement, j’ai trouvé une clef dans la cour, la voilà. » Zvi prit la clef qu’il reconnut immédiatement : c’était bien le passe. Profondément soulagé et reconnaissant, il pourrait, comme prévu se rendre chez son ami pour lui rendre son livre…