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Un appel… vers les cieux

Je m’appelle D. C. Je viens de Lyon et j’ai fait mon aliah en 1997. J’ai créé une société dès que je suis arrivé en Israël et j’ai embauché du personnel israélien, entre autre un expert comptable qui faisait office de directeur financier. Malheureusement, ce dernier n’avait pas les compétences requises, ce qui allait m’entraîner dans une série de problèmes assez graves. En effet, les bilans de la société qu’il envoya au fisc étaient truffés d’erreurs et, n’étant pas au fait des lois israéliennes, je ne pu m’en apercevoir à temps. Quelques années ont passé. Un jour, je reçus une lettre recommandé du fisc : il me demandait de lui verser plus d’un demi million de chekels. Ne pouvant payer cette somme, je dus entamer une procédure, dans laquelle je risquais même l’emprisonnement.

 

Devant le tribunal, lors de la première comparution, je tentais de me défendre en arguant que les bilans avaient été établis par mon expert comptable et que les erreurs commises par lui m’avaient échappées. Mais cet argument ne semblait pas suffisant et je craignais le pire. Après des mois de procédure, la veille de recevoir la décision finale du tribunal, je me suis rendu chez Rav David Abou’hassera qui me donna une bra’ha. Quelque temps plus tard, je fus condamné à une amende de moins de 50 000 nis et à une peine de quatre mois de travaux d’utilité publique. Je m’en tirais plutôt bien ! Mais il restait 45 jours au fisc pour faire appel. Le 45e jour, c’est ce qu’il fit. Je fus engagé dans une nouvelle procédure. Je pris le meilleur avocat de la place et j’attendis anxieusement que le verdict soit rendu.

 

Le jour de ma convocation au tribunal, ma femme fit un don de 260 chekels au Vaad Harabanim. Je me rendis anxieusement au tribunal. Le juge chargé de l’affaire ne se trouvait pas dans la salle indiquée sur la convocation. Après avoir recherché la bonne salle dans le palais de justice, j’arrivais essoufflé à l’endroit où se trouvait le juge. Le jugement devait avoir lieu à 10h30. Le représentant du fisc n’arrivait pas. A la stupéfaction de tous, le juge décida que l’appel était annulé ! Grâce au don providentiel de mon épouse, j’étais sorti d’affaire, et je n’eus plus à m’inquiéter !